lundi 28 mars 2011

Itinéraire René DAUMAL (I), par Olivier Pascault



[Un collectif de chercheurs et écrivains, en vue de fêter René Daumal en l'excavant, m'a un jour de 2006 posé la question suivante. Ma réponse en quelques traits. ]

« En quoi Daumal est quelqu’un pour moi? »

par Olivier Pascault



L’enfance est un spectacle qu’adulte on contemple telle une douce vision de ce que nous fûmes. Convictions, ambitions, espérances, tout est laissé à la porte étroite de ce que nous sommes.


Je suis Hiram, homme à la vertèbre rebelle, que la menace et la violence, pas plus que la séduction ne font dévier de la ligne du devoir d’être un agi. Jamais je ne me résigne. Toujours, je veux la liberté & la recherche de la si sage folie. Je nais en éclats & j’affirme un élan face à la mort. A la mort des vivants, j’entends. Déjà.

Pour moi, le doute n’est que mol oreiller face à cette mort, car je suis éveil au frôlement de mes Phrères Simplistes. L’expérience, alors avec eux, devient connaissance active de soi par l’écriture. Une écriture de la fusion entre poésie, littérature & philosophie. Geste de vie, pulsion de résistance. Vrai, j’acquiesce à René Daumal, « pour être philosophe, pour aimer la vérité plus que soi-même, il faut être mort à l’erreur ».


O.P., 12 juin 2006.

Citation 13 / Nietzsche et le chemin...

"Suis-toi fidèlement toi-même :
- C'est ainsi que tu me suivras.
- Cela est mon chemin - où est le vôtre ?
Voilà ce que je demanderai à ceux qui me demanderont le chemin.
Car de chemin, il n'y en a pas. "

Friedrich Nietzsche